
Les musulmans en chine (les ouïghours) font l’objet de stérilisations forcées, viols, déportations, emprisonnements. Ces exactions menées par les autorités chinoises bénéficient du soutien de certaines marques dont Huawei selon les dernières informations.
Huawei au service de la répression
Le géant chinois des Telecoms Huawei est accusé d’avoir développé une “alerte ouïghour” grâce à un logiciel de reconnaissance faciale. Human Rights Watch a en effet publié un rapport affirmant que des musulmans du Xinjinag avaient été arrêtés après avoir été signalées par un tel logiciel.
Les musulmans de chine font l’objet d’une répression par les autorités chinoises. En Chine on constate l’existence de nombreux camps de travail forcé pour les ouïghours, tandis que le pouvoir de Pékin assure qu’il s’agit de centres de formation professionnelle.
11 millions de musulmans en chine
99% des Ouïghours qui vivent en exil ont perdu tout contact avec leur famille. Le gouvernement a fait interdire la langue ouïghoure et la pratique religieuse. Les Ouïghours sont turcophones et de religion musulmane, installés en Asie centrale depuis plus d’un millénaire. D’abord nomades, ils se sont peu à peu sédentarisés dans l’espace qui constitue l’actuel Xinjiang. Ils sont aujourd’hui environ 11 millions vivant dans cette région autonome sous souveraineté de Pékin.
Suite à ces révélations, des sociétés mais aussi des personnalités ont décidé de mettre un terme à leur collaboration avec la société chinoise Huawei. La dernière en date est la célèbre star du football, membre de l’équipe de France de football championne du Monde : Antoine Griezmann.
Prise de conscience internationale
La prise de conscience de la répression des Ouïghours a pris du temps mais elle commence à faire son chemin. En Europe où le ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian a pris la parole: “Ce qui transparaît de l’ensemble des informations que nous avons ou lisons, ce sont des camps d’internement pour les Ouïghours, des détentions massives, des disparitions, du travail forcé, des stérilisations forcées, la destruction du patrimoine culturel ouïghour et en particulier des lieux de culte, la surveillance de la population”, a-t-il poursuivi. “Toutes ces pratiques sont inacceptables. Nous les condamnons avec beaucoup de fermeté”, a encore déclaré M. Le Drian